Et montre-leurs qui est le patron !

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Vous l’aurez deviné, aujourd’hui nous nous retrouvons pour un petit article sur Ryse Son of Rome, exclu Xbox One, ce jeu a su régaler mes pupilles le temps de ma « courte » vie de Centurion.

Scénario

Basique mais efficace, Ryse nous fait vivre la grandeur de Rome baignée par le sang d’hommes jaloux, cruels, en quête de pouvoir.. Mais entre les mains des Dieux, les hommes ne sont que des poupées, et vous vous en rendrez bien vite compte.
Vous incarnez Marius Titus, un soldat dévoué de l’empire romain mais aussi meurtri par l’assassinat de sa famille par les barbares Bretons. L’histoire se trace à coup de flashbacks, Marius la raconte à l’empereur Néron,  alors que ceux-ci se trouvent enfermés dans une pièce secrète du palais, apparemment pourchassés par Damoclès, un soldat renvoyé sur terre par Nemesis, la déesse de la vengeance.
Je n’en dirai pas plus par souci de ne spoiler personne, je trouve que le fil de l’histoire se découvre avec délice même si les grands points se devinent souvent bien à l’avance, alors pour ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de jouer à Ryse, je préfère vous laisser ce plaisir 🙂

Graphismes

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Toujours cité comme son point fort, Ryse dispose d’une qualité graphique stupéfiante. De la précision des personnages à la beauté des paysages, vous en prendrez plein les yeux. Injustement (à mon goût) ramené au simple statut de « film » vidéoludique, on ne peut cependant nier que cet attrait est principal. Tout cela agrémenté d’une OST prenante qui trouve sa place si facilement dans les décors qui nous font face. Je vous mets ici l’OST pour que vous puissiez régaler un peu vos petites oreilles :).

Autre bon point, vous passez par plusieurs environnements bien différents, les rues de York encore pleines de lumières et de couleurs, les rues de Rome baignant de sang, le camp des Bretons avec vos amis romains empalés partout (miam), une forêt noire et lugubre…
Le design poussé et divers des personnages rend l’aventure toujours plus agréable malgré peut-être un certain « vide » dans les yeux de ceux-ci, chose que j’avais remarqué aussi dans COD Advanced Warfare.
PS : Bravo Crytek d’avoir pensé à tellement bien modéliser les seins de Nemesis et de la nana pleine de peinture, qu’ils bougent quand elles marchent. Par contre d’autres textures méritant de voleter, bouger (comme les cheveux des personnages masculins par ex) restent totalement statiques. On voit les priorités *clap clap*
Sinon j’ai noté un bug (autre que les corps qui font des crises d’épilepsie en mourant :P) qui est survenu 2 fois dans l’histoire : quand des archers vous visent, une grosse flèche blanche apparaît en haut de l’écran au milieu (et devient rouge quand la flèche va vous atteindre) eh bien celle-ci ne disparaissait pas ! Même durant les cinématiques. C’était l’histoire de 5/10 minutes de jeu avec la flèche qui restait là.

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Gameplay

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Un peu répétitif malgré un large panel de combos/éliminations, mais intuitif, Ryse ne vous laissera que rarement vous reposer : Rome n’attend pas ! Toutes les touches sont requises, de A à B, en passant par les gachettes, les sitcks… Lors des combos, ce sont les touches Y et X qui sont à l’honneur, les ennemis se mettent alors en surbrillance (bleue ou jaune) et vous devez appuyer sur la touche correspondante. Si vous vous trompez : pas de panique, le combo s’effectue quand même, vous perdez juste des points d’expérience. L’environnement offre aussi une petite diversité à vos combos élimination, lorsque vous vous trouvez près d’un fossé, d’un rocher ou encore d’une pique sortant du sol, l’élimination interagira avec le décor et enverra votre ennemi s’empaler gracieusement ou encore apprendre à voler.

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Mais Ryse saura aussi faire appel à vos talents de dirigeants ! En effet, en tant que Centurion, vous vous devez de diriger vos troupes.. Rien de bien compliqué vous aurez souvent le choix entre 2 propositions seulement, envoyer vos légionnaires tenir un côté pendant que vous tenez l’autre, garder vos archés focalisés sur eux ou sur vous. Pendant les grandes batailles vous pourrez aussi, grâce à la touche LB (ou en criant ce que le jeu vous indique, quand vous avez la Kinect) donner des ordres ponctuels à vos soldats et archers. N’oublions pas non plus la légendaire formation boucliers, avec lequel vous prendrez grand plaisir à balancer des lances sur les barbares qui vous attaquent.

Un bémol qui m’a pas mal pris la tête pour le gameplay : en combat, Marius reste focalisé sur une (ou un groupe de) cible(s) et ne s’en détourne que très difficilement, ce qui rend certaines missions (où il faut focus un ennemi en particulier et rapidement) compliquées parfois même désagréables.

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Pour le reste ne croyez pas vous en sortir sans parer, moi qui adore foncer dans le tas et rechigne souvent à adopter une posture défensive (même, et surtout, dans les jeux de combat haha) j’ai dû m’y mettre sérieusement si je ne voulais pas y laisser ma jupette. Cela vous sera particulièrement utile à la fin du jeu alors entraînez-vous 😉
Pensez bien aussi à utiliser les attaques lourdes qui sont longues à placer évidemment mais très utiles (surtout contre les ennemis plus « balèzes »).
J’en profite pour dire tout ça, puisque ce sont des choses que j’ai oublié durant mon expérience donc si je peux vous aider… 😛

Informations supplémentaires

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Le jeu intègre des bonus, augmentant un peu la durée de vie du jeu si vous êtes du genre à vouloir fouiner partout. Il y en a 3, les chroniques, les parchemins et les vues. Matérialisés dans l’ordre par : un pot plein de rouleaux, un cadavre et un bouclier. En jeu, chacun sont mis en reliefs par un faisceau vert. Les musiques se débloquent seules au fil des chapitres je crois.
Les faisceaux entourant les bonus sont présents aussi pour d’autres éléments de jeux. Il y en a 3 aussi : les verts qui se ramassent (lances, bonus) avec la touche A (verte), les jaunes qui se poussent (échelles, charrues) touche Y (jaune) et les bleus, qui se coupent (cordes, lianes) touche X (bleue).

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Pour la durée de vie, beaucoup d’entre vous le savent et doivent s’en douter vu que j’ai commencé le jeu hier et fini aujourd’hui. Elle est courte, très courte. Je crois que j’ai joué en tout environ 9 heures. C’est dommage parce que Ryse est vraiment prenant et l’histoire a plein de côtés à exploiter encore, mais pour les 20 euros que j’ai payé + des DLC qui étaient compris dedans que je n’ai pas encore lancé, et un mode multijoueur encore inconnu à mon bataillon, je trouve qu’il vaut vraiment le coup. De sûr, je dirais que les amoureux du genre Gladiator, des batailles historiques, des histoires de divinités antiques comme moi tomberont sous le charme dès le début.

Un dernier mot ?

Vous l’aurez compris : j’ai adoré Ryse Son of Rome, et je le referais avec plaisir pour essayer d’attraper les bonus que j’ai raté pendant mon histoire. Je vais aussi m’empresser de voir ce que donne le mode multijoueur et voir ce que me réservent les DLC, je vous conseille donc grandement ce jeu si vous avez une Xbox One et que vous ne l’avez encore pas fait, cherchez bien il peut se trouver à un bon prix !

Je lève donc mon glaive en l’honneur de ce jeu, bravo mes petits légionnaires, on a bien bossé ! <3

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