Le TFGA c’est quoi ?

Récemment, une de mes connaissances Twitter est venu à moi avec un projet tout à fait intéressant. Possesseur du site « Alex Effect », il m’a parlé de ce TFGA qu’il explique d’ailleurs très bien ici : http://www.alex-effect.com/tfga-ces-jeux-qui-auraient-merites-meilleure-promo/

« Ainsi je vous propose la mise en place de ce premier Top Five Games Addict, avec pour thème « Ces jeux qui auraient mérités meilleure promo » afin de faire connaître au plus grand nombre des titres passés inaperçus pour le commun des mortels, et que tous pourraient ainsi découvrir. »

TFGA

Le concept me plait, l’idée que l’on puisse tous s’unir sur un sujet le temps d’un article et faire découvrir des jeux méconnus ou tout simplement des jeux qu’on aime me semble vraiment appréciable à l’heure où le web s’ébranle de gueguerres incéssantes entre bloggueurs et autres rédacteurs de sites. Faites l’amour, pas la guerre : et partagez-nous les jeux que vous aimeriez mettre en lumière pour ce joli thème d’Octobre ! 🙂

J’interprète ce thème de cette façon, sans parler évidemment de chiffres de sorties ou je ne sais quelle caractéristique foireuse, j’y vois les jeux qu’on aurait apprécié grandement, qu’on aimerait faire découvrir et qui ne font pas partie de ces gros best-sellers que tout le monde connait même sans y avoir joué. Voilà donc, mon TFGA à moi !

PS: la plateforme que je cite à côté du nom des jeux, n’est autre que celle sur laquelle j’y ai joué, évidemment dans la plupart des cas, ces titres sont sortis sur d’autres plateformes.

N°5 Les enfants du Nil, PC (2005)

Les enfants du Nil

Mon cher papa, grand fan de jeux vidéo à l’époque (mais ça vous le savez déjà) avait un faible pour les jeux de gestion stratégie de type offensif du genre Warcraft, Command&Conquer, etc. Mais il lui arrivait aussi de se prendre au jeu de la gestion pure où faire fructifier une ville -que dis-je?!- un empire était le but principal. Son nom régulier dans ce genre de jeux était d’ailleurs Alain le magnifique… Quand on vous dit que les jeux vous donne la possibilité de vivre une autre vie.. Ahh, mais je m’égare.
Les enfants du Nil est donc un jeu de gestion se passant au temps des (vous l’aurez deviné) pyramides ! Vous êtes à la tête d’un peuple entier, qui n’attend que vos ordres et conseils pour vous aider à faire prospérer votre empire. Mais attention, réfléchissez bien avant toute action, respecter les désirs de vos sujets est un point élémentaire du jeu, point de pétage de plomb mégalomane ici : certes vous dirigez, mais vos propres souhaits ne sont pas les seuls à compter. J’ai passé des heures et des heures sur ce jeu, la patience était maître mot, mais au moins en ce temps-là, bien loin des jeux sur applications mobiles d’aujourd’hui, il ne fallait pas attendre 2h30 après la construction d’une maison pour « récupérer de l’énergie » et continuer à jouer… M’enfin, ça c’est un autre coup de gueule, et cet article ne s’y prête pas !

N°4 Shufflepuck Cafe, Atari ST (1988)

shufflepuck cafe

Ce jeu ne pouvait qu’être dans cet article puisque souvent les gens de ma génération me regardent comme un ovni les fois où j’ose leur en parler! Et c’est surtout pour cette raison que je le mets ici. Je ne sais pas quel succès il a pu rencontrer à l’époque de sa sortie, je n’étais moi-même pas encore née, le fait est que ma maman m’a donné goût à ce jeu chaque fois que je la voyais y jouer sur l’Atari ST, jusqu’au jour où j’ai enfin eu la palette en main, et que mon enthousiasme a atteint des sommets.
Le principe reste « simple » en fonction de votre adversaire cela dit. Comme n’importe quel jeu « de palet » le but est de mettre le palet justement, au fond du trou, ou du moins, de le faire sortir de la table du côté de votre adversaire et de briser une pseudo vitre qui l’entoure (ne cherchez pas à comprendre, je n’ai pas la réponse).

Le jeu est tout d’abord facile, jusqu’à ce que votre adversaire use de ses petits pouvoirs (différents en fonction du personnage) pour vous rendre la tâche beaucoup plus ardue. Tricherie vous me direz ? Oui, un peu, mais vu la tronche de vos adversaires parfois, on se passera de commentaires. Je vous mets d’ailleurs une photo avec mon personnage préféré, une jolie sorte de sorcière à qui vous aurez très envie de casser son petit minois quand elle aura commencé ses tours de télékinésie.

N°3 ATV Offroad Fury 2, PlayStation 2 (2003)

ATV offroad

Comme vous pouvez le voir, ATV Offroad Fury 2, est un jeu de courses de quad sorti en 2003 sur PlayStation 2. Mais pas seulement ! Car le mode qui m’intéresse ici est le mode libre justement.

Ce jeu était, pour mon demi-frère et moi, une façon de relever des défis tout aussi impossibles que tordus. Car ATV OF2 joue tant sur le réalisme que l’irréalisme. C’est à dire que : autant votre personnage se cassera la figure de son quad à la moindre occasion légitime, autant si vous vous débrouillez comme un chef, vous arriverez à dévaler des pentes incroyables, faire des sauts improbables par dessus des moulins et autres actions casse-cou du genre et tout cela, en gagnant des points. Points qui vous serviront à débloquer différents types de quad ou de conducteurs ! Là encore, je ne compte pas les heures que j’ai passé à chercher par quel côté de telle colline je pouvais passer pour faire la plus belle descente en quad de ma vie sans manger de la terre…

N°2 Shrek 2, PlayStation 2 (2004)

shrek 2

Ahhh, Shrek 2. Si je ne dis pas de bêtises, il a été mon premier jeu en « coopération » sur PS2. Si le fait de pouvoir incarner divers personnages dans une même partie et surtout de pouvoir le faire avec un ou plusieurs copains vous semble relativement normal aujourd’hui (notamment grâce aux jeux Lego ou encore Trine), c’était relativement nouveau, pour moi en tout cas, à l’époque !

L’univers collait plutôt bien au film, ce qui restait très agréable, et chaque personnage avait sa petite spécialité, ce qui faisait que tous avaient leur utilité à chaque niveau. En passant du gros lourd (souvent Shrek) qui pouvait porter de grosses caisses, au petit léger qui pouvait lancer des objets (le Petit Pain d’Epices ou encore le Petit Chaperon Rouge), il y en avait pour tous les goûts.

Les Chapitres étaient plutôt bien faits, avec des univers souvent différents, la forêt calme de Shrek, l’affreuse forêt de la sorcière… (oui, ça fait beaucoup de forêts quand même). Mais cela n’aura pas suffit à conquérir les coeurs des joueurs, puisqu’il est vrai que le jeu bénéficiait d’un gameplay plutôt rigide et de moments de flou un peu ennuyeux, sans compter que, comme tout adaptation vidéoludique d’un film, les critiques n’étaient pas de son côté dès le début. Néanmoins, j’ai beaucoup apprécié ce jeu qui prenait toute sa valeur s’il était fait à plusieurs, la coopération étant son point fort !

N°1 Haunting Ground, PlayStation 2 (2005)

hauting ground

Haunting Ground est un survival horror absolument exquis et qui représente un de mes coups de coeur du genre ! Vous incarnez Fiona Belli, une jolie demoiselle qui, après un accident de voiture avec ses parents, se réveille dans un château lugubre habité par des gens pas très accueillants. Un scénario type donc mais qui gagne tout son charme grâce au personnage principal ainsi qu’au gameplay du jeu.

Effectivement, la fragile Fiona vous fera vous sentir plus que responsable de son sort, attachante, perdue, la demoiselle vous donnera envie de la faire sortir de ce cauchemar le plus vite possible. Et sa fragilité, sa peur, se ressent à travers un système très intéressant. Quand Fiona panique, sa vue se trouble, elle trébuche, et se met à angoisser jusqu’à un certain point de non retour si vous ne faites rien pour l’aider. Car ici, ne cherchez pas la confrontation; la discrétion, les cachettes et autres atouts (bottes étouffant les bruits de pas, ceinture qui apaise l’angoisse) seront vos meilleurs amis. Sans oublier évidemment Hewie, un chien blanc qui vous aidera tout au long de l’aventure, il sera à la fois votre bouclier, mais aussi votre radar à problèmes, et votre partenaire pour résoudre certaines énigmes.

Le malaise provoqué par vos ennemis est constant, tout d’abord par un espèce de bossu du nom de Débilitas (ça veut tout dire) qui vous poursuivra à travers tout le château pour soit-disant jouer à la poupée avec vous (et vous serez la poupée, évidemment), ensuite par Daniella, une femme qui apparaissait comme une alliée au début de l’histoire mais qui est finalement complètement tarée et vous poursuivra -elle aussi- à travers tout le château armée d’un couteau ou d’un bout de verre, et d’autres grands boss encore. Car votre peur ne résidera pas dans le bestiaire qui est extrêmement faible, voire inexistant, et c’est là le côté répétitif de Haunting Ground. Vos adversaires sont tour à tour des sortes de boss, qui chacun leur tour aussi, auront comme passe-temps préféré de vous pourchasser à travers le château !

Un jeu qui fait tout de même mouche dans son genre puisqu’il vous laissera souvent haletant, votre souffle se mêlant à celui, saccadé, de Fiona. Je conseille donc fortement ce jeu à tout amateur de survival horror n’y ayant pas encore touché, malgré des défauts bien présents, HG saura vous donner l’envie d’aller au bout de l’aventure, quoi qu’il en coûte.

Petite conclusion !

Voilà donc mon TFGA d’octobre, je ne pense pas en faire à chaque thème, mais j’aurai grandement plaisir à participer dès que le thème me plaira et surtout m’inspirera beaucoup. Aussi, je serais ravie de lire vos TFGA à vous lecteurs en commentaire sur cet article, ou encore à vous autres blogueurs, dans un possible prochain article sur votre blog !