Ce soir j’ai vécu un moment fort en émotion en regardant la cérémonie d’ouverture de la BlizzCon 2019. Mon retour est teinté par le fait qu’il ne se base QUE sur la cérémonie d’ouverture. Mais j’avais vraiment envie de partager avec vous ce que j’ai ressenti sur ces conférences d’ouverture dans leur globalité mais aussi les informations qui m’ont intéressée et qui peuvent vous intéresser au sujet de World of Warcraft. Si jamais vous avez le sentiment que je zappe des infos, genre le Blizzard Arcade et Hearthstone, c’est normal : ça ne m’intéressait pas donc je suis allée me nourrir pour affronter le reste.

Je ne vais pas vous proposer un article « récap des conférences », je n’en ai pas envie et d’autres le font bien mieux que moi. Mais si vous voulez lire le récit d’une expérience personnelle, émotionnelle mais également traitant de réflexions sur les nouveautés qui ont été évoquées (j’insiste sur ce terme) à propos de World of Warcraft ce soir, vous êtes au bon endroit !

Ici les impressions vous sont présentées à chaud… Comme la raclette.

Bienvenue dans le train de la hype « BlizzCon19 », prenez un ticket et assoyez-vous Cricket !

Si tu as reconnu la référence à Perusse dans ce titre, tu es le meilleur lecteur du monde.

Je me suis beaucoup interrogée sur la façon dont j’allais vous narrer les 2 heures qui viennent de passer. Et je me suis dit qu’il était plus intéressant de vous prendre aux tripes directement avec un discours simplement passionnel. Donc allons-y de manière peu structurée et faisons ça comme je l’ai vécu : un cocktail savoureux en continu. Des informations qui s’enchainent et des « waouh » qui retentissent jusque dans les os.

Blizzard tape fort dès le début avec une cinématique Diablo IV qui déchire les rétines. Les compétences de ce géant du JV ne sont plus à prouver dans ce domaine donc je ne dirais pas que j’étais étonnée mais pour autant toujours sous le charme après toutes ces années. Je n’ai que très peu joué à Diablo, on peut même dire que je n’y joue pas du tout – le gameplay n’étant pas ma came – cependant j’adore son univers. Comme tous les univers Blizzard, ce dernier jouit d’une réalisation complètement folle tant sur la DA que sur le développement de son lore. Et je suis très heureuse de voir que la licence retourne à ses sources en proposant un nouvel opus très sombre et très… gore. Une bonne grosse dose d’hémoglobine en ouverture : que demande le peuple ?

Warcraft passe en seconde position mais je vous en parlerai en dernier point dans une suite de paragraphes un peu plus longs ;).

C’est maintenant l’heure de vous prendre par les sentiments avec un petit Overwatch 2 lors d’une cinématique à vous en donner des frissons. Overwatch, cette ligue de héros déchue est en perdition depuis pas mal de temps. La difficulté d’être un « super héros » et de sauver le monde, c’est que quand les méchants sont un peu trop énervés et que les événements dramatiques s’enchainent : les gens oublient vite ce qu’ils leur ont apporté et font peser tous leurs maux sur leurs épaules. C’est ainsi que vivent nos héros favoris ces derniers temps : isolés, à cran, étouffés par la culpabilité… C’est comme ça qu’un conflit humains / robots éclate et laisse la place à une tentative de soumission de la race humaine par des robots très énervés et bien équipés. C’est ce que j’en ai compris en tout cas, j’attends plus d’infos ici aussi. On retrouve un Winston décidé à ne pas tourner le dos au monde qu’il a juré de protéger, essayant tant bien que mal d’envoyer un dernier message de solidarité à ces anciens compagnons : « revenez, le monde a besoin de nous ». La cinématique l’expliquera mieux que moi et je ne jetterais certainement pas la pierre à Blizzard s’ils décident de créer une série animée sur cette licence. Je dis ça… On sait jamais, je suis pour, je signe. Merci <3.

Un opus qui s’ouvre sur une nouvel ère et également, le point le plus appréciable à mes yeux pour cette annonce, sur la mise en place d’un mode solo et la possibilité de réaliser cette campagne en coop. Les 2 autres points intéressants que j’ai retenu pour l’instant : pas de perte de progression entre les 2 épisodes ainsi que la possibilité de jouer en crossplay avec les joueurs qui seront toujours sur le premier.

Azeroth, nous revoilà, encore et encore

Pour finir… Warcraft nous ouvre le coeur en deux avec la cinématique d’introduction de sa prochaine extension : Shadowlands. Je vous passe la partie sur les contenus in game disponibles d’ici là (pssst, une mascotte bébé alpaca sera disponible en boutique – les fonds seront reversés aux associations Make a Wish Foundation et We.org – ça compte beaucoup et elle est trop mignonne). Egalement sur la partie WoW Classic, peu évoquée pour l’instant et traitant surtout du prochain patch, rendez-vous demain soir pour en savoir plus.

Je ne passe pas sur la cinématique par contre, regardez-la bien, elle est sublime… Non, je n’aime pas du tout ce jeu, c’est connu.

Voici donc le versus que j’ai tant attendu. Une Sylvanas très remontée contre un Roi Liche assez désemparé (mais toujours très badass, soit dit en passant).

J’ai évité le moindre leak, la moindre théorie, les attentes de la communauté, etc pendant des semaines. Autant vous dire que mon coeur était prêt à tout et surtout à rien. C’est ce qui me donne la chance de vivre ce genre de « révélations » comme quelque chose de complètement nouveau à mes yeux. Chaque info se retrouve donc être une surprise et il y avait peu de chances que ces surprises me déçoivent. Cela n’a pas été le cas. Encore moins quand, alors que nous lisons dans le regard de Bolvar enchainé au sol ce que nous entendons depuis la nuit des temps « Le monde ne peut exister sans un Roi Liche » : Sylvanas décide de surprendre l’assemblée en éclatant la couronne en deux. Simplement la porter aurait été trop mainstream, surtout qu’elle doit bien être salement d’occasion maintenant.

C’est là que la Couronne de Glace, cette région qui ne connait que le bleu givré du froid éternel, a vu son ciel s’ouvrir dans un éclat rougeoyant, accueillant en son sein une nouvelle dimension : Shadowlands. Et c’est là aussi que mes yeux ont vu la possibilité de vivre un halloween sans fin <3.

Bienvenue donc dans un royaume des morts éclaté, où 4 congrégations semblent se partager les différents territoires et avec qui il vous faudra passer un accord lors de vos aventures dans ces terres hostiles.

Autre point important : les développeurs avaient annoncé le désir d’effectuer un « level squish » avec cette nouvelle extension. Et bien c’est confirmé : le niveau maximal passe de 120 à 60, avec une tranche de pexing du niveau 50 à 60 à effectuer dans Shadowlands. Cela annonce un remodelage conséquent du gameplay surtout dans sa dimension scénaristique. Avec une échelle de pexing à 60 niveaux et les différentes tranches d’extensions passées à parcourir, il faudra encore plus choisir les zones que vous désirez découvrir avant de commencer le nouveau contenu. Autre interrogation soulevée par ce nouveau système : quid des races qui ne débutent pas leur épopée niveau 1, comme les DK (niv 55), les DH (niv 98) et les races alliées (niv 20) ?

En bref…

De belles choses qui s’annoncent. Plein de questions en suspend. Plein de conférences et d’événements encore à venir d’ici dimanche. Personnellement, j’attends avec impatience la suite pour la conférence « Nouveautés World of Warcraft » qui aura lieu demain à 19h15.

J’espère que la BlizzCon débute aussi bien pour vous que pour moi, que vos petits coeurs passionnés frappent de bonheur dans vos poitrines. J’ai pleuré beaucoup trop de fois en l’espace de 5 cinématiques, d’investissement émotionnel je dirais. Et comme je l’ai exprimé ce soir sur Twitter :

Ce qui m’émeut le plus dans cette histoire en fait c’est de voir combien les univers, les histoires, les personnages qui t’accompagnent depuis des années dans les jeux vidéo auxquels tu joues, peuvent te passionner si fort et te faire ressentir tant d’émotions. Je n’ai pas honte de dire que je suis en larmes dans mon canapé pour 5 cinématiques. Parce que c’est que le travail effectué derrière est vraiment qualitatif. Je n’ai jamais joué aux JV pour prouver quelque chose ou pour la compétition. Je joue pour voyager, pour faire des choses incroyables et pour ressentir des émotions, fortes. Vivre une vie sensationnelle là où la vraie est bien loin de l’être. Un cocktail d’aventures, d’adrénaline, des rencontres… On sous-estime trop le pouvoir émotionnel et l’impact des JV.

Et j’espère que peu importe pour quoi vous jouez, vous vous rappellerez toujours ce que ça fait que d’aimer quelque chose et de soutenir les gens qui travaillent à réaliser vos rêves.